Définition
Et macroéconomie la
notion de croissance économique désigne une augmentation continue de la
quantité et de la qualité des biens et des services produits chaque année dans
un pays ou zone géographique, liée à l'augmentation de la productivité du
travail et du capital.
L'indicateur le plus utilisé pour mesurer le taux de croissance et la somme des
valeurs
ajoutées est le PIB (Produit intérieur brut).
Jacques
Garello et Jean-Yves
Naudet, en 1991,
en précisent la définition :
«La
croissance économique se caractérise par une augmentation durable de la
production et des principales grandeurs économiques – comme le Produit
Intérieur Brut (PIB). »
Définition
On peut définir la croissance économique comme
l’augmentation continue dans le temps du volume (quantité et/ou qualité) de
biens et de services produits par habitant d’un espace économique donné.
Les
termes « par habitant » sont importants. En effet, pour qu’il y ait
élévation du niveau de vie matérielle, il faut que le taux de croissance de
l ‘espace économique donné soit plus élevé que le taux de croissance
démographique.
C’est
la raison pour laquelle la croissance économique a 200 ans au maximum. Ce
processus de croissance continue dans le temps est né de la Révolution
industrielle. Cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas eu d’augmentation du
volume de biens et de services avant la Révolution industrielle. Mais, dès lors
qu’il y avait surplus productif, celui-ci était intégralement absorbé par la
croissance démographique. Par conséquent, le niveau de vie ne s’élevait pas. Ce
régime économique d'avant la Révolution industrielle est appelé régime malthusien.
Mesure
Quand on parle de croissance économique, on a en tête la
croissance du PIB par habitant. Dans cette partie, on va s’intéresser à toute
variation en volume dans le temps du PIB total ou du PIB par habitant d’un même
pays.
Pourquoi
s’intéresser précisément à la variation en volume ? Rappelons que le PIB est une mesure de la production en
valeur (c’est-à-dire que les quantités (Q) produites de chaque bien et
service sont pondérées par leurs prix (P) de marché). Si l’on compare les
PIB à prix courants (Q × P) dans le temps, on ne saura pas si la
variation du PIB (Δ[Q × P]) dans le temps est le résultat d’une variation de la
quantité (ΔQ) de biens et de services ou d'une variation des prix (ΔP)
du marché de ces biens et de ces services, ou encore des deux à la fois.
Quand
on s’intéresse à la croissance économique, on s’intéresse à l’augmentation de
la quantité de biens et de services c’est-à-dire à la variation en volume du
PIB (ΔQ). La difficulté est donc d’extraire de la variation du PIB
dans le temps la variation en volume. Pour cela, il faut séparer la variation
en volume de la variation des prix.
Comment
les comptables nationaux s’y prennent-ils pour séparer la variation en volume
de la variation des prix ? Pour certaines catégories de biens et services,
ils disposent de séries temporelles exprimées en quantités (tonnes de blé ou
d’acier …). Là, le calcul de la variation en volume est simple puisqu’il suffit
de calculer le taux de variation entre les séries. Mais pour les autres
catégories de biens et de services qui constituent la plus grande part de la
production, les comptables nationaux n’ont que des séries temporelles des
productions en valeur. Ils ne connaissent donc pas les quantités (Q) de
ces biens et de ces services mais seulement la valeur de ces quantités (Q ×
P). Cependant, ils disposent d’un grand nombre de séries temporelles de
prix. Ainsi, ils peuvent composer des indices de prix et déflater (c’est-à-dire
diviser par un indice des prix) les séries temporelles à prix courants des
catégories de biens et de services pour obtenir des séries temporelles en
volume.
Exemple
: calcul du taux de croissance en volume par déflation
Comparer les PIB dans le
temps : variation du PIB en volume d'un même pays
-
Variation des quantités et variation en volume
Si l’économie ne produit qu’un seul bien, alors la variation
en volume est égale à la variation des quantités. En effet si l’on suppose que
les prix ne varient pas entre la période t et la période t+1,
c’est-à-dire que Pt+1 = Pt = P, alors
(Qt+1
× P) – (Qt × P) = ΔQ × P,
où
ΔQ = Qt+1 - Qt est la variation des
quantités (c’est-à-dire la variation des unités physiques produites) ou bien la
variation en volume de la production. Quand il n’y a qu’un seul bien, c’est la
même chose.
En
revanche, si l’économie produit plusieurs biens différents, la variation des
quantités n’est plus identique à la variation en volume. Pourquoi ?
Rappelons tout d’abord que, dès lors que l’économie produit plusieurs biens
différents, se pose la question de l’agrégation de ces productions. On a vu à
la section 1 que la manière pertinente d’un point de vue économique d’agréger
les productions consistait à pondérer ces productions par leurs prix de marché.
Par conséquent, l’agrégation des productions aboutit nécessaire à un nombre qui
exprime la production en valeur. Exemple :
Production
agrégée = (Q1,t × P1,t) + (Q2,t × P2,t) + (Q3,t × P3,t) + …
où
Qi,t et Pi,t sont respectivement la production et le prix à la période t
du bien i = 1,2,3, …
La
production agrégée est donc la somme des quantités produites pondérées par
leurs prix de marché. Le nombre qui en résulte est appelé production
nominale ou production à prix courants. Si les quantités en question
sont celles de tous les biens et services finals d’une nation, on a alors le PIB
nominal ou le PIB à prix courants de cette nation.
Comment
dès lors calculer la variation de la production à partir de la production
nominale ?
Pour
calculer la variation de la production entre deux périodes, les comptables
nationaux utilisent la structure des prix d’une des deux périodes (voir une
moyenne des deux ou toute autre combinaison, cela ne change rien au résultat)
et pondèrent les quantités produites de chacune des deux périodes par cette
unique structure des prix. La période dont on utilise la structure des prix
pour la pondération des quantités est appelée la période de base.
Par
exemple, supposons que l’économie produise deux biens différents 1 et 2
pendant l’année t et l’année t+1. De manière arbitraire, on
décide que l’année t+1 servira d’année de base. Les productions agrégées
par année aux prix de l’année de base sont les suivantes :
Production
agrégée de l’année t : Yt = (Q1,t × P1,t+1) +(Q2,t × P2,t+1)
Production
agrégée de l’année t+1 : Yt+1 = (Q1,t+1 × P1,t+1) +(Q2,t+1 × P2,t+1)
On
vient de construire la série des productions réelles ou à prix
constants entre l’année t et l’année t+1. Bien évidemment, la
production réelle de l’année de base (t+1) est identique par
construction à la production nominale de cette même année. Si on fait cette
construction pour tous les biens et services finals d’une nation, on obtient le
PIB réel ou le PIB à prix constants pour les années t et t+1.
Comme
les prix sont constants d’une année à l’autre, toute variation observée entre
la production agrégée de l’année t et celle de l’année t+1, Yt+1
– Yt, sera le résultat d’une variation du volume de la production, exactement
ce que nous cherchions. Donc le taux de variation (taux de croissance s’il est
positif) de la production réelle entre l’année t et l’année t+1,
(Yt+1 – Yt)/Yt, est le taux de variation de la production en volume.
Bien
évidemment, si l’on s’intéresse au taux de croissance de l’économie, il faudra
alors calculer le taux de croissance de la production en volume tel qu’on vient
de le décrire.
Attention ! La variation de la production en
volume que l’on vient d’expliquer ne doit pas être confondue avec la variation
des quantités produites !
Prenons
un exemple pour illustrer la différence :
Soit
une économie fabriquant deux biens : le bien 1 = DVD et le bien 2 = Disque
Blu-Ray. On supposera que les consommations intermédiaires pour produire les
deux biens sont égales à 0.
DVD (=
bien 1)
|
Disque
Blu-Ray (= bien 2)
|
|||
Quantité
|
Prix en
euros
|
Quantité
|
Prix en
euros
|
|
Année 2007
|
80
|
10
|
20
|
60
|
Année 2008
|
70
|
10
|
30
|
60
|
On
décide que l’année de base est l’année 2008. On calcule les productions
agrégées de cette économie à prix constants :
Y2007
= (80 × 10) + (20 × 60) = 2000 euros
Y2008
= (70 × 10) + (30 × 60) = 2500 euros
Taux
de croissance de cette économie = (2500 – 2000)/2000 = 0,25
Le
taux de croissance de la production en volume est donc de 25 % entre 2007 et
2008. Mais observons les quantités produites, c’est-à-dire les unités physiques
produites : le total est de 100 unités pour 2007 et pour 2008. Par
conséquent le taux de variation des quantités est nul.
Il
ne faut donc pas confondre la variation de la production en volume et la
variation des quantités produites. Le taux de variation qui nous intéresse est
le taux de variation en volume parce que celui-ci prend en compte la
« qualité » des biens produits. Il ne s’agit pas d’une
« qualité » objective même si on peut légitimement penser que la
qualité objective du disque Blu-Ray est supérieure à la qualité du DVD. Il
s’agit en fait de la « qualité » telle qu’elle est jugée par le
marché. Les prix du marché nous indiquent qu’un disque Blu-Ray est plus
valorisé qu’un DVD, ou en d’autres termes, que les agents économiques retirent
plus d’utilité de l’achat d’un disque Blu-Ray que d’un DVD.
Or,
d’un point de vue économique, ce ne sont pas les quantités physiques produites
qui importent mais l’utilité que l’on retire de celles-ci.
Remarque :
la production agrégée de 2007 aux prix de 2008 n’a pas de sens économique en soi.
Le calcul de cette production aux prix de 2008 n’a d’intérêt que pour l’analyse
en termes relatifs. Ce qui nous intéresse lorsque l’on construit des séries à
prix constants c’est la variation entre les années.
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